Jouir d’un air pur est un pré-requis essentiel pour favoriser une bonne santé pour tou·te·s les Bruxellois·es.
L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) a d’ailleurs fixé la concentration moyenne annuelle de NO2 dans l’air à 10µg/m³. Au-delà de ce seuil, les premiers effets négatifs sur la santé sont documentés. Mais qu’en est-il de la qualité de l’air que nous respirons dans notre région?
Pour le savoir, des appareils de mesure ont été disposés aux fenêtres de 3000 Bruxellois·es volontaires. L’objectif: mesurer la concentration en dioxyde d’azote (NO2) dans leur rue pendant un mois (du 25 septembre au 23 octobre 2021).
Grâce aux données collectées, il a été possible d’établir une carte très détaillée de la qualité de l’air à Bruxelles. Celle-ci montre très clairement l’influence du trafic sur l’air que nous respirons.
Cette carte permet de constater que 99% des Bruxellois·e·s vivent dans un quartier où la pollution dépasse les valeurs prescrites par l’OMS. Il met aussi en évidence des différences entre les quartiers socio-économiquement défavorisés et les quartiers les plus riches.
Point positif: les indicateurs sont à la baisse depuis le début du déploiement du Plan Good Move. La politique mise en place par Alain Maron et Elke Van den Brandt démontrent donc clairement ses effets positifs. Ainsi, encourager une mobilité douce et partagée, poursuivre la politique de zone de basses émissions, réduire la vitesse en ville, verduriser l’espace public, etc., c’est non seulement mieux pour le climat, la qualité de l’air mais aussi la qualité de vie, la santé et la sécurité routière. Réduire la pollution, c’est aussi réduire les dépenses en soins de santé. En effet, la pollution coûte 1400€ par an en soins de santé.
Justice sociale et justice environnementale sont donc clairement deux enjeux liés auxquels nos ministres sont particulièrement attentif·ve·s!
Pour retrouver les résultats de CurieuzenAir et connaître la qualité de l’air dans votre rue, rendez-vous sur le site de CurieuzenAir.