7. Confirmer Bruxelles comme Capitale de la Transition économique

Publié le 8 mai 2024
Rédigé par 
ecolobxl

Sous l’impulsion des Verts, Bruxelles s’est affirmée comme Capitale de la Transition économique. Cette transition économique se veut moins consommatrice de ressources, d’énergies fossiles, mais aussi pourvoyeuse d’emplois locaux et respectueuse des travailleurs et travailleuses tout en étant moins dépendante de l’extérieur et plus résistantes aux chocs internationaux. La direction a été donnée en appliquant la théorie du donut : un socle social pour préserver le pouvoir de vivre dignement et un plafond qui protège l’habitabilité de notre planète. Nous voulons poursuivre dans cette voie et accélérer encore la transition avec tous les acteurs économiques. L’économie bruxelloise est surtout composée de PME et d’indépendants créant de l’emploi local non délocalisable. Nous voulons encourager cet ancrage bruxellois, tout en renforçant le bien-être et la qualité de vie des travailleurs ainsi que la durabilité des activités.

Propositions :

A – Un environnement qui facilite l’entrepreneuriat et l’innovation.

Pour réussir la transition, nous comptons sur celles et ceux qui font avancer l’économie bruxelloise : nos entrepreneurs et entrepreneuses. Nous voulons que chacune et chacun d’entre eux-elles puisse vivre dignement de leur activité et s’y émanciper. Pour cela, nous renforcerons encore l’accompagnement, l’accès au financement, et lèverons les freins au développement des activités économiques : simplification administrative, accès à la profession. Il est également essentiel de restaurer la confiance entre les entrepreneurs et la société. Un droit à l’erreur sera pris en compte par l’administration. Nous continuerons à être particulièrement attentifs à soutenir des publics tout aussi motivés mais moins visibilisés comme les femmes et les personnes issues de la diversité.

B – Bruxelles est une ville à taille humaine et une économie de proximité.

Nous encouragerons le développement de l’économie de proximité. Il doit être facile de rejoindre les différents commerces et HORECA, de faire ses courses, à 5 min de chez soi. Chacun et chacune doit pouvoir franchir la porte de lieux culturels ou pratiquer des activités sportives dans son quartier. Réparer ses vêtements, son vélo ou son micro-ondes dans le quartier sera possible grâce, entre autres, à la multiplication des repairs café. Enfin, nous continuerons à libérer des espaces pour la création et l’innovation via les occupations temporaires et une logique de tiers lieux.

C – Une économie productive urbaine et une logistique adaptée à Bruxelles.

Nous relocaliserons autant que possible la production en ville parce que nous voulons que ce que nous consommons soit produit au plus proche de là où nous vivons. Nous développerons les activités productives et artisanales à Bruxelles. C’est essentiel pour renforcer notre autonomie et notre solidité face aux chocs : plus de robustesse face au contexte international, c’est aussi être davantage en mesure de protéger Bruxelles. Cette relocalisation des activités industrielles et artisanales rend nécessaire le développement d’une logistique décarbonée et adaptée aux réalités urbaines. Cela se traduira, notamment, par davantage de marchandises transportées grâce au canal, au chemin de fer, au vélo cargo, etc. Une logistique adaptée à la ville, cela signifie aussi moins de bruit, moins de nuisances et moins de pollution. C’est aussi meilleur pour notre santé, pour la planète et pour notre qualité de vie.

D – Nous simplifions l’accès à l’emploi.

Nous mettons l’accent sur la formation, en répondant à l’énorme demande de professions liées à la transition verte. Nous nous concentrons également sur l’acquisition des langues pour valoriser pleinement les atouts de Bruxelles en tant que région multilingue. Nous accélérons la reconnaissance des diplômes étrangers, en particulier ceux des métiers en pénurie. Enfin, nous développons l’économie sociale. En effet, il existe encore un grand nombre de personnes qui ne peuvent pas se connecter au marché du travail dit régulier, mais qui pourraient et voudraient apporter leur contribution par le biais d’un travail sur mesure.

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