5. Bruxelles donne de l’élan à sa jeunesse et à ses enfants !
C’est pour l’épanouissement des enfants et des jeunes que nous transformons le visage de notre ville. Nous voulons donner à la jeunesse les outils et l’espace pour grandir et apprendre dans un environnement bienveillant, sain, ouvert sur le monde et la différence au sein duquel chacune et chacun a sa place. Nous voulons un espace public où ils peuvent jouer et se déplacer en toute sécurité et développer ainsi leur autonomie pour acquérir confiance en eux et en l’avenir.
Propositions :
A – Un bon accueil de la petite enfance constitue une opportunité formidable pour développer au mieux l’énorme potentiel de chaque enfant (langage, socialisation, confiance en soi, etc.) tout en favorisant l’équilibre entre la vie privée et professionnelle des parents. Nous voulons une place en crèche pour chaque enfant d’ici 2030. À partir de 2025, la facture doit encore être allégée pour les bas et les moyens revenus. Nous amplifierons les mesures déjà prises pour diminuer les coûts pour les parents solos et les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) et étendrons la gratuité des crèches subventionnées. Enfin, nous améliorerons la qualité de la prise en charge, notamment en ayant plus de personnel par enfant. Nous voulons multiplier les éco-crèches qui font du bien à nos bambins et à l’environnement.
B – Un enseignement de qualité sans inégalités, c’est construire les bases d’une société plus juste dans laquelle chacune et chacun peut s’épanouir. Nous travaillerons à étendre la gratuité de l’ensemble de l’enseignement obligatoire. Pour lutter contre les fortes inégalités entre les écoles à Bruxelles, nous renforcerons le soutien aux équipes éducatives, particulièrement dans les établissements aujourd’hui défavorisés. Nous voulons mener à terme la réforme de l’orientation scolaire afin que tous les enfants aient les mêmes chances quelles que soient leurs origines sociales ou culturelles. L’école, c’est aussi le lieu propice à la découverte, nous voulons encourager l’ouverture des écoles sur leur environnement et le partage de leurs locaux.
Si elle est positive, la réforme des rythmes scolaires pour les écoles francophones a généré un décalage avec les écoles néerlandophones. Nous poursuivrons le dialogue avec la communauté flamande pour qu’à Bruxelles les calendriers soient alignés avec le calendrier des écoles francophones. Enfin, nous nous engagerons dans la réforme des rythmes journaliers pour mieux tenir compte des besoins des enfants et intégrer les activités sportives, culturelles, artistiques et de soutien scolaire dans la journée d’école.
C – Garantir l’accès aux études supérieures.
Celles et ceux qui veulent faire des études supérieures doivent pouvoir le faire. C’est un plus pour la société dans son ensemble d’avoir des personnes bien formées et épanouies dans leur orientation. Nous faisons de la précarité étudiante une priorité. Nous élargirons le nombre de bénéficiaires et le montant des allocations d’études, nous rendrons automatique leur octroi et garantirons l’entièreté de leurs droits aux étudiants et étudiantes inscrit·e·s au CPAS. Nous voulons des logements étudiants accessibles. Par ailleurs, nous voulons également favoriser la réussite des étudiantes et étudiants. Pour cela, nous renforcerons l’encadrement, en particulier en première année, nous repenserons et améliorerons les modes d’apprentissage et d’évaluation, ainsi que l’organisation de l’année académique.
D – Lutter contre le harcèlement et la violence à l’école.
Les écoles, les hautes écoles et les universités, ce sont aussi les lieux où on apprend à vivre ensemble. Autant pour garantir de bonnes conditions d’apprentissage que pour développer une société bienveillante, nous mettrons en place les outils de prévention et de lutte contre le harcèlement et les violences à disposition de toutes les écoles et les établissements d’enseignement supérieur, en partenariat avec les acteurs de terrain.