2. Sauver le climat : c’est aussi l’affaire des Bruxellois et des Bruxelloises !
Bruxelles prend sa part pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et préserver l’habitabilité de notre maison terre. Avec les écologistes au pouvoir, elle s’est donné des objectifs ambitieux dans la lutte contre les émissions de C02 : -47% d’ici 2030 et la neutralité carbone en 2050. Il faudra agir à plusieurs niveaux, notamment sur les deux sources d’émission principales que sont le bâti et le transport. Les pouvoirs publics doivent être exemplaires et soutenir, plus encore, les ménages, les indépendants et les entreprises. La transition ne peut se faire qu’en étant juste et solidaire. Il est injuste et inacceptable qu’aujourd’hui, ce soit celles et ceux qui polluent le moins qui souffrent le plus des dérèglements climatiques.
Propositions :
A – Mettre le turbo sur la Rénolution, la stratégie de rénovation du bâti.
Tout le monde doit pouvoir habiter un logement rénové et bien isolé et chacun doit être accompagné et soutenu pour y arriver. Tant pour diminuer notre dépendance énergétique, nos émissions de gaz à effet de serre et le montant de nos factures, que pour améliorer notre confort, nous devons massivement rénover le parc immobilier bruxellois. Afin d’améliorer l’accompagnement et de favoriser les économies d’échelle, nous proposerons des campagnes volontaires de rénovation par quartier. Les procédures de traitement des demandes de permis d’urbanisme seront aussi plus rapides et plus transparentes. L’accès au crédit et au financement sera amélioré, avec des nouveaux outils innovants : prêts à remboursement différé, financement par technique de démembrement, tiers investisseurs pour la rénovation, soutien aux coopératives citoyennes et associatives d’investissement, etc. Le soutien sera plus important pour celles et ceux qui disposent de moins de ressources.
B – Un investissement public massif pour la transition.
Les pouvoirs publics sont les premiers moteurs pour réaliser un monde plus économe en ressources, respectueux des limites planétaires et de l’environnement. Nous voulons un plan d’investissements interfédéral de 15 milliards pour financer la transition : la rénovation énergétique, les services collectifs, le secteur du « care », la mobilité active, l’agriculture raisonnée et biologique, l’alimentation en circuit-court,…
C – Accélérer la transition : c’est assurer un socle social minimal et ne pas outrepasser les limites environnementales. Les fondations sont posées mais il reste des chantiers à mener pour amplifier le mouvement. Les pouvoirs publics seront exemplaires et soutiendront activement les acteurs et actrices de la transition, notamment via la généralisation des marchés publics durables, innovants et pro-TPE/PME. Pour préserver nos limites sociales et environnementales, il faut revoir nos modes de production et de consommation. Parce qu’ils constituent des leviers pour réduire nos émissions indirectes, nous encouragerons, notamment, l’innovation au service du bien commun, la relocalisation d’activités productives, l’économie de la fonctionnalité et l’économie circulaire. La consommation responsable sera largement encouragée et soutenue, notamment en matière alimentaire (Good Food, sensibilisation à la réduction de la consommation de viande et promotion des protéines végétales,…) et de textile (slow fashion). Nous maintiendrons le cap initié vers la transition : les instruments publics d’accompagnement, de financement et d’hébergement seront réservés aux entreprises et commerces dits exemplaires dès 2027. Parallèlement, le financement nécessaire à la transition sera mobilisé grâce à une alliance de fonds publics, privés à impact et d’épargne citoyenne. Cette transition sera également fiscalement encouragée. Il est, en outre, nécessaire de créer de nouveaux métiers clés pour la transition (expertise énergétique et thermique, rénovation énergétique des bâtiments, réparation, gestion de l’eau, agriculture urbaine, alimentation durable,…). Nous voulons encourager et former à ces métiers d’avenir.