1. Plus de nature = plus de bien-être
Une Bruxelles verte, c’est une ville qui revit. L’air y est plus respirable, la pollution a diminué, la nature y reprend une place de choix. Nous devons continuer sur cette voie et faire entrer pleinement la nature dans notre ville et ce, pour le bien-être de ses habitants et habitantes.Aujourd’hui, tout le monde n’a pas le même accès à la nature : celles et ceux qui en manquent sont les mêmes qui vivent dans les situations les plus précaires et les quartiers les plus denses. Nous continuerons à assurer l’accès à la nature à toutes et à tous partout dans la ville, en commençant par celles et ceux qui en ont le moins.
Propositions :
A – Moins de gris et plus de vert.
Beaucoup de quartiers étouffent lors des grosses chaleurs, certains sont menacés d’inondation quand il pleut fort, et une trop grande partie d’entre eux manquent cruellement d’un accès à la nature. Nous voulons la ramener au cœur de la ville, en priorité dans les quartiers centraux. Cela signifie avoir davantage de parcs accessibles à toutes et tous, grands et petits. Plus d’arbres, de fleurs et de plantations dans l’espace public, les plaines, les espaces de jeux et les cours d’écoles. Plus de nature, c’est bon pour la santé des Bruxellois et Bruxelloises, et pour les animaux tant sauvages que domestiques.
B – Protéger les Bruxellois·es des effets du dérèglement climatique.
Les événements climatiques sont de plus en plus extrêmes (pluies torrentielles, canicules, sécheresses, etc.). C’est déjà une réalité et nous devons nous y adapter pour nous protéger. Il faut agir à plusieurs niveaux et à plusieurs échelles. Nous assurerons la continuité des maillages verts et bleus (entre les jardins, les parcs, les arbres, les cours d’eau, etc.) qui protègent la faune, la flore, et rafraîchissent la ville. Nous poursuivrons le développement d’espaces verts et la végétalisation des rues et des places, pour apporter ombre et fraîcheur, en particulier dans les quartiers denses et centraux, qui souffrent le plus de la chaleur. Pour mieux en profiter, l’eau doit pouvoir s’infiltrer directement dans le sol via la gestion intégrée de l’eau de pluie. Enfin, les espaces publics offriront des fontaines d’eau potable et des zones de baignades.
C – Mettre fin à la bétonisation à outrance en adoptant le “stop béton“ et protéger les sols vivant.
Nous reconstruirons la ville sur la ville. En effet, nos sols sont précieux et rares. Nous devons les protéger et s’assurer de leur utilisation parcimonieuse et adéquate. Pour cela, nous protégerons réglementairement les espaces verts grâce à un plan régional d’affectation du sol (PRAS) climatique. Nous protégerons les sols sains et favoriserons le développement de l’agriculture urbaine.
D – Rendre Bruxelles propre.
Si on veut des rues libérées des déchets, cela commence par éviter d’en créer. Nous tendrons vers le zéro déchet. Nous continuerons à développer l’économie circulaire qui utilise les « déchets » comme ressources et qui intrinsèquement en produit moins. Nous continuerons à responsabiliser les entreprises quant au suremballage et pour qu’elles reprennent et traitent leurs produits en fin de vie, afin qu’ils ne finissent pas dans nos poubelles ou dans nos rues. Nous installerons également une consigne sur les canettes et bouteilles en plastique qui ainsi retourneront chez les producteurs. Nous lutterons contre les déchets sauvages. Nous poursuivrons la réforme en profondeur des services publics de propreté, en offrant aussi de meilleures possibilités de collecte, de tri et de recyclage afin de rendre l’espace public plus propre, de diminuer le volume de déchets envoyé à l’incinérateur et d’alimenter la future centrale de biométhanisation.
E – Une écologie qui respecte le vivant.
Nous partageons notre environnement et notre ville avec d’autres êtres vivants. En tenant compte de leur sensibilité et de leurs besoins, nous voulons mieux intégrer les intérêts des animaux dans les politiques et activités qui les concernent, pour que cessent les traitements abusifs dont ils sont encore souvent victimes. Nous nous engageons à revoir les méthodes de gestion des espèces qui cohabitent avec nous en ville, à contrôler davantage le commerce d’animaux de compagnie, à travailler sur nos modèles agricoles et alimentaires, et à œuvrer au remplacement de l’expérimentation animale par d’autres méthodes. Simultanément, nous devons protéger la biodiversité. Nous veillerons à ce que nos bâtiments soient accueillants pour la faune et la flore. Cela se traduira, par exemple, par la végétalisation des toitures et façades, et l’installation de nichoirs et abris sur les bâtiments. De plus, nous envisagerons les espaces de friche comme des lieux à haut potentiel de prairies, de parcs, de forêts, de zones humides, et de refuge pour la biodiversité.