Marie Secrétant (militante à Forest)
« Mon militantisme pour l’écologie remonte à ….. ma plus tendre enfance.
En effet, sans avoir la carte de membre politique, j’ai eu une enfance « à la sauvageonne » à crapahuter dans la pinède du sud de la France. Depuis toute petite, j’ai une relation très forte et intime à la nature ce qui naturellement m’a amené à vouloir en prendre soin. Enfant, je disais souvent « pourquoi les personnes qui n’ont pas de maison, ne viennent pas vivre dans une cabane dans la nature ? Elle nous donne tout ce dont nous avons besoin ! ». Cette question est évidemment un peu simpliste mais illustre mon profond attachement et connexion au vivant.Mon adhésion à Ecolo s’est faite après les élections régionales et européennes de 2019. Depuis mes 18 ans, j’ai toujours voté Les Verts en France puis Ecolo en Belgique et je dois l’admettre sans jamais trop lire les programmes politiques. C’était un choix naturel qui allait de soi en me disant « Les Ecologistes veulent protéger le vivant ».
En devenant membre d’Ecolo j’ai décidé de lire attentivement le programme et j’ai ainsi réalisé le projet de société global qui y était proposé. J’ai vraiment adoré et j’étais d’accord sur toutes les lignes ! Avant cela, je n’avais pensé pouvoir faire moi-même de la politique et donc adhérer à un parti.
En effet, je suis issu d’un milieu populaire dans lequel les politiques sont souvent perçus « tous des pourris et des corrompus » ! Et puis je n’y connaissais pas grand-chose à ce qu’est « faire de la politique ». Cela me semblait un monde lointain, technocratique, inaccessible par rapport à mon être, mes connaissances et compétences.
C’est avec mes différentes expériences professionnelles dans le domaine du tourisme durable que j’ai commencé à me frotter aux politiques. Doucement au niveau local au travers de mes différents voyages et expériences professionnelles (Vietnam, Mexique, Italie, Espagne…) puis plus vigoureusement au niveau européen en tant que « lobbyiste » des acteurs du tourisme durable mis en réseau (NECSTouR et EARTH).
Et j’ai aimé cela !
Donc le lundi 27 mai 2019 à 8 h 30 du matin avant de commencer le boulot, je saute le pas et me fais membre d’Ecolo sur le site web… sans trop savoir dans quoi je m’embarque.Depuis lors, mon engagement militant se concentre principalement dans mon mandat d’administratrice au sein du CA de visit.brussels et cela me passionne. J’essaie, à mon échelle et avec humilité, d’insuffler et de pousser une vision dans lequel l’humain et le vivant sont au cœur de l’activité touristique et de ses retombées à Bruxelles.
La crise du COVID a aidé et freiné également ce volet de durabilité. En effet, le secteur du tourisme et ses innombrables petits acteurs qui le composent, a été l’un des plus durement touché par cette crise. Il est vrai que cela a permis d’accélérer certains processus notamment par rapport à une plus grande implication des acteurs bruxellois dans la création de la stratégie de visit.brussels, de financer des projets de tourisme durable via un appel à projet ou encore de prendre d’avantage en compte les locaux dans l’offre de loisir et tourisme. Mais la priorité a été également d’aider ces acteurs qui essaient encore aujourd’hui de survivre et d’espérer le retour des visiteurs.es et ce grâce également à toutes les aides accordées par Barbara Trachte notamment.
Evidemment tout n’est pas toujours facile pour porter cette vision mais j’apprends et je suis super bien entourée par un petit groupe de personnes expertes du tourisme chez Ecolo qui me soutiennent dans mon mandat. Un tout grand merci spécial à Isabelle Pauthier et à Olivia Sterling! ☺️ »
Morgane Justens (militante à Berchem-Sainte-Agathe et permanente à la Régionale)
« Après un bachelier d’institutrice primaire, et un second
en science politique, j’ai commencé cette année un master en administration publique.
Très jeune, la chose publique était déjà dans mes intérêts, essayant de suivre et de comprendre la crise belge de 2008, du haut de mes presque 12 ans.
C’est à ce moment-là que j’entends les positions d’Ecolo pour la première fois, je me souviens m’être exclamée « Mais ils disent des choses bien aussi Ecolo », devant ma télé et mes parents, plutôt ancrés parti socialiste et FGTB. J’ai alors continué de suivre l’actualité politique comme je le pouvais.
J’ai toujours fait plein de choses à côté de mes études : du piano, du chant, du théâtre, de la gymnastique, de la musique de chambre, de la danse… J’avais d’ailleurs l’occasion de faire le conservatoire en chant, mais mon parcours a fait que j’ai finalement décider d’utiliser ma voix autrement.
Beaucoup touchée par les affaires étudiantes, j’ai été très impliquée dans la représentation étudiante à différents niveaux (local, FWB, cabinets ministériels & ARES) ce qui m’empêchait de rejoindre le parti. Mais c’est durant cette période que j’ai pu rencontrer certain·e·s mandataires qui avaient déjà acquis mon intérêt mais qui ont alors pu sceller mon vote.
Lors du confinement, j’ai décidé pour de bon de rejoindre le parti Ecolo qui représentait le mieux mes idéaux notamment sur les questions d’immigration, des minorités, du genre et des droits LGBTQI+.
Depuis, j’ai rejoint le GT interne à Ecolo sur l’enseignement supérieur et je (re)siége à l’ARES mais aussi au CSEM (Conseil Supérieur d’Éducation aux Médias) car les médias et leur éducation sont des sujets que je trouve passionnant.
Je suis aussi co-présidente de la locale Ecolo/Groen de BSA et donc j’ai l’opportunité de m’engager au niveau local, et ce, avec de super chouettes collègues et militant·e·s! 💚
Pour terminer, j’ai rejoint l’équipe de la Régionale le 1erfévrier 2022 en tant qu’animatrice politique à temps partiel, job que je fais en parallèle de mes études. »