Du 23 au 27 septembre à New York aura lieu le sommet de l’ONU sur le climat. Voilà l’occasion de relancer les grandes mobilisations populaires de ces derniers mois pour le climat. Voilà l’occasion de rappeler que les citoyens, les ONG, les associations, les jeunes, les grands-parents, les travailleurs… n’ont pas oublié pendant les vacances qu’il y a urgence et que l’inaction n’est pas une option. Face aux incendies en Amazonie et en Sibérie, à la multiplication des ouragans de grande puissance comme Dorian actuellement ou encore les canicules à répétition comme en Inde ou chez nous cet été, les déclarations imbéciles des présidents d’extrême-droite brésilien et américain ne doivent pas occulter ce qui fait plus de mal encore à la lutte contre le réchauffement climatique : la passivité des dirigeants dits « sensés » qui sans nécessairement nier son existence n’en font cependant pas une priorité.

    Trop paralysés à l’idée de devoir changer leur mode de vie et de prendre leurs responsabilités, ils préfèrent alors se dire « climato-réalistes » parce que ça sonne mieux que « climato-je-m’en-foutiste ». L’environnement comme hobby, la finance comme lobby, ils parlent des « petits pas », de la « responsabilité citoyenne », des « pipis sous la douche » mais jamais de la remise en question de la société de consommation capitaliste. Les participations d’Ecolo dans les gouvernements bruxellois, wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’ils permettent de mettre enfin la priorité sur cette question ne doivent pas diminuer la pression populaire et citoyenne sur les partis qui négocient au fédéral mais également sur les partenaires d’Ecolo qui se seraient saisis de cette question de mauvaise grâce ou par opportunisme. Alors rendez-vous ce vendredi 20 pour la Global Strike For Future Belgium III et dimanche 22 pour la Rise for Climate – act now! (or never).

Guillaume Defossé, Rajae Maouane, Barbara de Radiguès
Co-président.e.s de la Régionale Ecolo Bruxelles