Tout le monde connaît la crise de la quarantaine et pourtant, de plus en plus, on observe l’existence d’une crise de la trentaine. En effet, 30 ans, c’est une période de transition, on sort d’une forme d’insouciance et on est confronté à un monde de responsabilités qu’on n’avait pas vu (ou voulu voir) jusque là. C’est aussi un âge où pour la première fois, on regarde derrière soi et on fait potentiellement des constats d’échec par rapport à ce qu’on avait imaginé être. Et puis parfois, on doute de ses propres capacités et compétences, même si on a relevé de nombreux défis incroyables dans cette première partie de notre vie.

Cette semaine, la Région bruxelloise fêtera ses 30 ans. L’occasion pour les Bruxellois de remercier la génération précédente de femmes et hommes politiques qui ont participé à sa fondation. Mais l’occasion aussi de faire le bilan de son évolution, de ses victoires et de ses échecs. De prendre de la hauteur et de mesurer l’incroyable richesse humaine, culturelle, économique, sociale de cette Ville-Région cosmopolite, jeune, dynamique et innovante. Et puis, avec toute la maturité acquise, d’envisager l’avenir, de se réorganiser pour être plus efficace ensemble au sein d’une communauté bruxelloise qui réunit les gens au-delà de leur langue ou de leur culture, de se refonder sur de nouvelles bases en dehors des compromis institutionnels boiteux, de signer pour de nouveaux rêveset de repartir avec l’ambition forte d’une génération nouvelle. L’ambition de faire de Bruxelles, la capitale de la transition écologique et solidaire. Car oui, 30 ans, c’est encore l’âge de tous les possibles.

Bonne fête de l’Iris à toutes et tous.

Guillaume Defossé, Rajae Maouane, Barbara de Radiguès et Alain Maron
Co-président.e.s de la Régionale Ecolo Bruxelles et tête de liste à la Région.

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