[Edito]
Flâner en ville ne devrait jamais être une expérience désagréable ou pire, dangereuse pour la santé. Combien de fois nous promenons-nous dans certains quartiers de Bruxelles et nous sentons-nous oppressés par la pollution, en manque d’air, emmurés, sans perspective si ce n’est l’horizon gris des blocs de béton à perte de vue ? Or, pour que les habitant.e.s puissent respirer et profiter sereinement et sainement de la ville, il faut que celle-ci soit pensée et aménagée dans cet esprit. Une Bruxelles apaisée et qui respire, c’est une Bruxelles plus verte. Une ville avec de l’eau et des arbres, des espaces verts toujours à moins de 300 mètres pour prendre l’air, jouer, mais aussi aider à contrer les pics de chaleur plus fréquents suite au changement climatique.
Nous ambitionnons donc de faire de Bruxelles une région zéro carbone à l’horizon 2050. Nous voulons encourager massivement l’isolation et la verdurisation du bâti privé et public. Il faut que les espace public soient conçus pour être verts, qualitatifs, accessibles aux jeunes et aux âgés, favorisant les rencontres et que, pour chaque projet urbanistique, les possibilités maximales de développement de la biodiversité et des écosystèmes naturels soient garantis. Enfin, pour diminuer notre empreinte carbone et rendre la ville moins sale, nous devons prendre le virage du zéro déchet.
Changer l’expérience et le rapport de chacun.e à la ville, c’est notre ambition.
Guillaume Defossé, Rajae Maouane, Barbara de Radiguès et Alain Maron
Co-président.e.s de la Régionale Ecolo Bruxelles et tête de liste à la Région.
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