Chaque matin vous emmenez votre ou vos enfant(s) à l’école. En le déposant après quelques arrêts de métro ou quelques coups de pédales, vous suffoquez dans la circulation causée par d’autres parents qui ont fait le choix la voiture. En revenant de l’école, votre enfant se plaint de maux de tête. Il vous explique qu’il a parfois un peu de mal à se concentrer en classe. Et que ses crises d’asthme se multiplient.
Vous vous inquiétez. Et si c’était la qualité de l’air ? Effectivement, car il ne fait pas bon respirer dans nos écoles. C’est le résultat alarmant d’une enquête de Greenpeace, réalisée dans 222 écoles primaires à travers tout le pays. Cette étude nous apprend que dans plus de 60% des écoles, nos enfants respirent un air mauvais, voire très mauvais. En cause : les émissions produites par la circulation automobile, et par le diesel en particulier.

Cette dernière étude démontre une nouvelle fois à quel point la qualité de l’air impacte la vie et la santé de nos jeunes, de nos enfants, des enseignants. De notre cadre de vie.
Il est plus qu’urgent que nos gouvernements s’attellent à faire de certains lieux des sanctuaires, comme les écoles et leurs abords, préservés au maximum du trafic et des gaz d’échappement.

C’est pourquoi au niveau de la Région, nous avons  (au moins) 10 mesures qui doivent permettre à tout.e.s de mieux respirer.
C’est pour quoi également que depuis le 17 février, nos groupes locaux mesurent la qualité de l’air de leur commune. Parce que nous voulons faire de Bruxelles une ville où il fait bon vivre et respirer, pour les jeunes et les moins jeunes.

Rajae Maouane

Coprésidente Régionale

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