22 mars 2016, la Belgique connaît une journée de traumatisme national. L’onde de choc ressentie a été d’autant plus forte que les lieux touchés sont symboliques et les liens avec les victimes sont très forts. Autant de « J’aurais pu y être » et de « Cela aurait pu être » glaçants.
Après l’ébranlement et l’émotion, vient le temps de l’action. La pression est permanente, des militaires sillonnent les rues. Un an plus tard, c’est à tous les étages que l’État faillit.
Annoncé en grandes pompes, le plan à 400 millions d’euros du gouvernement fédéral est loin de convaincre. Pas plus que les millions lancés par les entités fédérées dans des campagnes de communication peu efficaces. Les communes continuent d’être en première ligne sans moyens supplémentaires.
Le Plan canal est le symbole même de cette faillite : le tout au sécuritaire et aux annonces de communication au détriment de la prévention.
Alors un après l’horreur du 22 mars, où en est-on ? Frappe-t-on vraiment le terrorisme ? Les mesures annoncées ont-elles une quelconque efficacité ? Comment sortir de l’impasse?
Autant de questions que nous aborderons avec nos invités :
Alexis Deswaef : Président de la Ligue des Droits de l’Homme (discutant : Gilles Vanden Burre, député fédéral)
Thibault Zaleski : Détaché pédagogique auprès de la Coordination Nationale d’Action pour la Paix et la Démocratie (discutante : Barbara Trachte, cheffe de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
Clémence Françoise : chargée de projet radicalisation de la commune de Schaerbeek (discutante : Mariam El Hamidine, échevine de Forest en charge de la Cohésion sociale)
L’événement FB.
Infos pratiques:
Lieu: HIECS Auditoire BV2 Rue du Poinçon, 15 – 1000 Bruxelles
Moment: Jeudi 9 mars à 20h.